I Dreamed A Dream - Lucy Thomas - "Les Misérables"
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"I Dreamed a Dream" est une chanson emblématique tirée de la comédie musicale "Les Misérables". Dans la version interprétée par Lucy Thomas, elle évoque des thèmes de désespoir, de perte et d'espoir. La performance de Lucy Thomas met en avant sa voix puissante et émotive, apportant une nouvelle dimension à ce classique.
La chanson parle des rêves brisés et des attentes déçues, mais elle garde une certaine intensité émotionnelle qui touche l'auditeur. Lucy Thomas est une chanteuse britannique, surtout connue pour ses interprétations de chansons tirées de comédies musicales et d'autres classiques. Elle s'est fait connaître grâce à ses vidéos sur YouTube, où elle a partagé des reprises de morceaux populaires, attirant l'attention pour sa voix puissante et émotive.
Deux hommes dans la ville – Thème de Gino – P.Sarde – Harmonica chromatique et Harmonica G
Les membres premium peuvent retrouver la tablature de ce magnifique thème de Philippe Sarde, au format .pdf, dans les rubriques :
Harmonica diatonique - Musique de film - Recueil 05
et
Deux hommes dans la ville (titre italien : Due contro la città) est un film franco-italien, réalisé par josé Giovanni, sorti sur les écrans en 1973.
Il met en vedette Alain Delon et Jean Gabin. L'intrigue tourne autour d'un homme qui, après avoir purgé sa peine de prison, essaie de se réinsérer dans la société avec l'aide d'un policier, incarné par Gabin. Cependant, les tensions entre la loi et le désir de liberté se font de plus en plus sentir, menant à une fin tragique. Le film aborde des thèmes comme la rédemption, la justice et la moralité, tout en offrant une critique sociale sur le système judiciaire.
Le réalisateur et scénariste José Giovanni s'est inspiré de son vécu pour l'histoire du film.
L'histoire du film, qui se veut un réquisitoire contre la peine de mort encore en vigueur en France à l'époque de la sortie du film, rappelle en partie l'intrigue du roman Les Misérables de Victor Hugo Gino Strabliggi est comme Jean Valjean, un prisonnier libéré après avoir purgé sa peine en prison et comme lui, il sera traité en pestiféré par la société, ce qui rendra sa réinsertion difficile.
4 Variations du plan du 04 juillet 2018 - Harmonica A
La première variation et son backing track sont disponibles dans le descriptif de la vidéo, les membres premium retrouvent l'intégralité des backing tracks, des variations et la tablature complète dans la rubrique ''Harmonica diatonique/Complements des vidéos online/Compléments aux vidéos Youtube'' de leur espace de téléchargement ;-)
Charles Trenet - Que reste-t-il de nos amours ? Harmonica Eb
à la demande de Yves, membre premium, les membres premium peuvent retrouver la tablature de cette chanson, dans la rubrique :
Harmonica diatonique - Chansons françaises - Recueil 24
Là encore, il n'y a malheureusement pas de solution ''facile'' pour jouer ce morceau, la mélodie est telle, qu'il y a toujours, sur un harmonica diatonique, une overnote à jouer, quelque soit la tonalité et la position de l'harmonica.
Ici, j'ai donc choisi l'harmonica en Eb afin de limiter les difficultés techniques mais il reste l'overblow du +5o à maitriser. L'inconvénient majeur, à mon goût, est que cet harmonica est très aigu et pas forcément très agréable à l'oreille.
Une première solution consisterait à passer sur en Eb Low, une octave plus grave... cependant, cette fameuse note : +5o serait, là encore, un peu plus difficile à obtenir sur un harmonica ''Low''.
Une deuxième solution consisterait à changer la tonalité du morceau... et donc celle de l'harmonica... mais nous ne serions plus dan sla tonalité d'origine du morceau et ne pourrions pas jouer en même temps que Charles Trenet.
J'ai donc dû ''ménager la chévre et le choux'' comme on dit, afin d'obtenir la tablature demandée par Yves.
Que reste-t-il de nos amours ? est une chanson française de Charles Trenet, composée avec son pianiste Léo Chauliac. Il l'enregistre avec succès en 1943 en disque 78 tours chez Colombia Records, un des grands succès international de son répertoire et de la chanson française.
Charles Trenet, surnommé « le Fou chantant », âgé de 29 ans, écrit et compose en 1942(en pleine occupation de la France par l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale) les paroles de cette romance à la fois joyeuse et nostalgique, sur le thème de souvenirs d'un amour lointain et intemporel de jeunesse passée, accompagné par son pianiste-compositeur Léo Chauliac « Que reste-t-il de nos amours, que reste-t-il de ces beaux jours, une photo, vieille photo, de ma jeunesse. Que reste-t-il des billets doux, des mois d'avril, des rendez-vous, un souvenir qui me poursuit, sans cesse... ».
Deux premiers enregistrements de Lucienne Boyer (1942) et Roland Gerbeau (1943) rencontrent peu de succès. Charles Trenet l'interprète et l'enregistre alors avec succès, en single et pour la musique du film à sketches La Cavalcade des heures d'Yvan Noé de 1943, dans lequel il incarne un chanteur en vogue et où il interprète une version abrégée de la chanson.
Push and Hold - Blues Harmonica Lesson - résumé en français !
Lee Sankey est un harmoniciste dont j'aime suivre les vidéos car son approche du timing est très proche de la mienne. En tout cas, lui et moi, y apportons énormément d'importance !
Voici donc, un résumé du contenu de sa vidéo inspirante !
N'hésitez pas à suivre son travail et à acheter son contenu, même en anglais, le contenu audio est très riche !
Lee Sankey commence la vidéo en adressant la crise mondiale du coronavirus, espérant que ses spectateurs se portent bien malgré la situation difficile. Il annonce ensuite le sujet de la vidéo, qui porte sur une compétence cruciale pour les harmonicistes : le timing, plus particulièrement une technique qu'il a développée et qu'il appelle "push and hold". Cette technique vise à améliorer la façon dont les notes sont jouées dans un riff en modifiant légèrement le placement et la durée des notes pour rendre le jeu plus expressif.
Il explique que lorsqu'on parle de timing, il ne s'agit pas simplement de jouer dans le tempo ou de garder le rythme. Le timing, tel qu'il le définit, est un élément plus subtil, lié à la phraséologie (la manière d'enchaîner les notes et les phrases musicales). Selon lui, les musiciens qu'on admire le plus, tels que Kim Wilson, Little Walter, Big Walter Horton et des joueurs contemporains comme Brendan Power ou Jason Ricci, ne se distinguent pas seulement par leur son ou leur technique, mais aussi par leur sens du timing et de la phraséologie, qui donne à leur jeu une saveur particulière.
Il ajoute que le timing est souvent négligé par les joueurs intermédiaires qui se concentrent davantage sur le son ou les techniques spécifiques plutôt que sur le ressenti du temps. Selon lui, c'est l'un des aspects les plus importants pour élever son jeu au niveau supérieur.
Sankey introduit ensuite la technique du "push and hold", une approche qui consiste à déplacer légèrement certaines notes d'un riff pour les jouer un peu avant le temps attendu ("push"), puis à maintenir ces notes un peu plus longtemps que d'habitude ("hold"). Cette technique crée un effet de décalage subtil qui rend le riff moins prévisible et beaucoup plus intéressant à écouter.
Pour illustrer cette idée, il commence par jouer un riff simple et bien connu (une séquence de notes que les joueurs intermédiaires et avancés d’harmonica reconnaîtront facilement), d'abord de manière très prévisible et régulière, où chaque note est jouée avec un timing égal. Ensuite, il applique la technique du "push and hold", et on peut immédiatement entendre comment le riff devient plus expressif et varié.
Il souligne que ces changements ne sont pas énormes : ce sont de petites variations, qu'il appelle des "micro variations", qui suffisent à donner un nouveau souffle à un riff simple. Par exemple, en jouant une note légèrement plus tôt et en la maintenant un peu plus longtemps, il transforme un riff ennuyeux en quelque chose de plus vivant et rythmé.
Sankey entre ensuite dans les détails techniques de l’exercice. Il utilise un harmonica en do (C), dans la position croisée, ce qui signifie qu'il joue dans la tonalité de sol (G). Il divise le riff en deux mesures de quatre temps, expliquant que chaque note est jouée sur un temps. Cela fait un total de huit notes, une pour chaque battement.
Il joue ces notes d'abord de manière très égale, en suivant rigoureusement le rythme, pour montrer ce qu'il appelle un riff "carré", c’est-à-dire un riff où chaque note est jouée exactement au bon moment, sans aucune variation. Ensuite, il montre comment introduire le "push and hold". La modification principale intervient sur la troisième note du riff (un bend, une altération de note), qu'il joue légèrement avant le battement prévu, puis il maintient cette note un peu plus longtemps que les autres. En changeant ainsi le placement et la durée de cette note, il crée une variation subtile mais très perceptible dans le flux du riff.
Ce changement se produit au début de la deuxième mesure, ce qui crée une transition plus fluide et expressive entre la fin de la première mesure et le début de la suivante. Cette technique permet d’éviter que le riff devienne trop monotone, tout en conservant la structure globale du morceau.
Sankey insiste sur le fait que pour bien maîtriser cette technique, il est essentiel d'intégrer le rythme dans le corps. Il recommande de taper du pied tout en jouant pour ressentir physiquement le rythme. Ce mouvement physique permet de mieux comprendre où placer les notes, surtout lorsqu'il s'agit de les jouer légèrement avant ou après le temps fort.
Il suggère d'utiliser un métronome pour travailler la précision, mais il encourage aussi à pratiquer sans métronome pour développer une intuition rythmique naturelle. L'essentiel, selon lui, est de toujours garder un mouvement corporel en lien avec le temps pour donner une dimension physique à la musique. Cela aide à intérioriser le timing, ce qui est crucial pour appliquer correctement la technique du "push and hold".
En conclusion, Lee Sankey rappelle que le timing et la phraséologie sont des éléments essentiels pour progresser en tant qu’harmoniciste. Il encourage les joueurs à expérimenter avec le timing dans leurs propres riffs et à intégrer la technique du "push and hold" pour rendre leur jeu plus varié et moins prévisible.
Il souligne que ce type de travail sur le timing peut aider les joueurs à sortir de leur routine et à redécouvrir des riffs qu'ils connaissent déjà sous un nouvel angle. Il mentionne également qu'il propose un cours complet sur les compétences de timing pour l'harmonica blues sur sa chaîne Vimeo, où il approfondit ces concepts et propose d'autres exercices. Il invite les spectateurs à consulter ce cours s'ils veulent en savoir plus.
Enfin, il remercie ses abonnés et encourage ceux qui ne l'ont pas encore fait à s'abonner à sa chaîne pour ne pas manquer ses prochaines vidéos sur des exercices similaires.
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Claude-Michel Schönberg - Le premier pas – Harmonica Bb
à la demande Frédéric, membre premium, les membres premium peuvent retrouver la tablature de cette magnifique chanson, dans la rubrique :
Harmonica diatonique - Chansons françaises - Recueil 23
Il n'y a malheureusement pas de solution ''facile'' pour jouer ce morceau, la mélodie est telle, qu'il y a toujours une overnote à jouer, quelque soit la tonalité.
"Le premier pas", un Collector de 1974 que personne ne voulait chanter, et qui est devenu l’un des plus grands slows de la variété française grâce à Claude-Michel Schönberg!
L’histoire de ce Collector est celle de Claude-Michel Schönberg, né en 1944 à Vannes dans une famille d’origine hongroise. L’opéra berce son enfance, d’ailleurs il connaît par cœur certains airs de Puccini qu’il écoute en boucle sur son tourne-disque. Après des études en école de commerce à Nantes et au Conservatoire, il décide de consacrer sa vie à la musique, et c’est par le rock qu’il débute comme pianiste-chanteur dans un groupe Yéyé...
ll commence sa carrière, dès les années 1960, en tant que pianiste chanteur dans le groupe Les Vénètes. Il est ensuite engagé par Pierre Bourgoin, directeur de Pathé-Marconi, comme directeur artistique pour les groupes Variations, Triangle, Wallace Collection, Les Roche Martin et les artistes Régine, Dani, Franck Pourcel, Véronique Sanson, Gilbert Bécaud...
En 1973, il coécrit avec Raymond Jeannot la musique de l'opéra rock La Révolution française, et joue le rôle du roi Louis XVI cette année-là, au Palais des sports de Paris.
En 1974, il écrit la musique et les paroles de la chanson Le premier Pas, qui est numéro 1 en France avec plus d'un million d'exemplaires vendus. Le premier Pas est produit par Franck Pourcel.
Introduction à l'Harmonie (GUIDE ULTIME DEBUTANTS en théorie musicale)
J'ai trouvé cette vidéo très interressante pour débuter avec l'harmonie, je vous en ai donc fait un résumé qui devrais vous encourager à la visionner à votre tour ;-) C'est toujours mieux en vidéo et ça récompensera l'excellent travail du jeune homme qui l'a monté !
On y apprend les bases de l'harmonie et j'ai beaucoup aimé l'approche pédagogique.
Bonne lecture et bon visionnage ;-)
La vidéo commence en abordant la nécessité de comprendre les bases de la théorie musicale. L'auteur explique que sans ces fondations, composer ou produire de la musique devient compliqué. Il s'agit donc de donner les outils nécessaires pour que chacun puisse continuer à explorer la théorie musicale de manière autonome.
La théorie musicale est la science qui analyse les éléments constitutifs de la musique, tels que les notes, les accords, les mélodies, les rythmes, et comment ces éléments interagissent entre eux. L'auteur explique que la théorie musicale a pour but de comprendre les structures sous-jacentes de la musique, en étudiant des œuvres musicales et en identifiant des modèles récurrents (patterns) qui forment des règles et des concepts. Ces observations sont généralisées en "règles" musicales, que l'on applique pour composer et structurer la musique.
Dans cette vidéo, l'accent est mis principalement sur l'harmonie tonale, c'est-à-dire les relations entre les notes dans un système tonal, qui est la base de la musique occidentale. Comprendre l'harmonie permet de maîtriser la création d'accords et de progressions d'accords, des éléments essentiels pour composer et jouer de la musique de manière cohérente.
La musique occidentale repose sur un système de 12 notes, qui sont : Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, plus leurs altérations (dièses et bémols). L'auteur souligne que ces 12 notes sont présentes sur le clavier d'un piano et qu’elles se répètent sur plusieurs octaves.
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Notes naturelles : Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si
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Altérations : Les dièses (#) et bémols (♭) augmentent ou diminuent d'un demi-ton une note, ce qui donne par exemple Do# (Do dièse) ou Réb (Ré bémol).
Cette structure de 12 notes est le fondement de la musique, et chaque note correspond à une fréquence de vibration spécifique (ex. : le La à 440 Hz). Les notes et altérations sont essentielles pour former les accords, les gammes et les mélodies.
L'enharmonie est un concept clé en théorie musicale qui désigne le fait qu'une même note peut avoir plusieurs noms en fonction du contexte dans lequel elle est utilisée. Par exemple, Do# (Do dièse) et Ré♭ (Ré bémol) sont en fait la même note sur un piano, mais elles sont appelées différemment selon la gamme ou la tonalité dans laquelle elles se trouvent.
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Dièse : Il élève une note d’un demi-ton (ex. : Do devient Do#).
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Bémol : Il abaisse une note d’un demi-ton (ex. : Ré devient Ré♭).
Ce concept d'enharmonie est important à comprendre car, selon les morceaux, le choix d'utiliser un dièse ou un bémol dépend du contexte harmonique et de la progression des accords. Cela influence également la manière dont les notes et les accords sont écrits sur une partition, même si le son produit reste le même.
Un intervalle en musique est la distance entre deux notes. Les deux unités de base pour mesurer cette distance sont les demi-tons et les tons.
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Demi-ton : Le demi-ton est la plus petite distance entre deux notes adjacentes sur un clavier de piano ou une guitare. Par exemple, sur un piano, la distance entre Mi et Fa, ou entre Si et Do, est d’un demi-ton, car il n'y a pas de touche intermédiaire entre elles. Un autre exemple est la distance entre une touche blanche (Do) et la touche noire immédiatement au-dessus (Do# ou Ré♭).
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Ton : Un ton correspond à deux demi-tons. Sur un clavier, c'est la distance entre deux touches blanches ou deux touches noires avec une touche intermédiaire. Par exemple, entre Do et Ré, il y a un ton, car il y a un Do# entre les deux. De même, entre Mi et Fa# il y a un ton (Mi à Fa représente un demi-ton, puis Fa à Fa# un autre demi-ton).
Les tons et demi-tons sont utilisés pour créer des gammes, des accords et des mélodies. Par exemple, dans la gamme majeure, la succession des notes suit un schéma précis d’intervalles de tons et de demi-tons : ton, ton, demi-ton, ton, ton, ton, demi-ton. Cela détermine les caractéristiques sonores d'une gamme ou d'un morceau.
Les intervalles peuvent être joués de deux manières différentes :
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Intervalle mélodique : Lorsque les deux notes sont jouées successivement, l'intervalle est qualifié de mélodique. Par exemple, si vous jouez un Do suivi d'un Mi, vous formez un intervalle de tierce majeure mélodique (car Mi est la troisième note au-dessus de Do dans une gamme majeure).
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Intervalle harmonique : Lorsque les deux notes sont jouées en même temps, l'intervalle est harmonique. Par exemple, si vous jouez Do et Mi simultanément, cela forme un intervalle harmonique de tierce majeure.
Chaque intervalle, qu’il soit mélodique ou harmonique, a une signification émotionnelle différente. Certains intervalles sont perçus comme consonants (agréables, stables), tandis que d'autres sont dissonants (créant de la tension ou un besoin de résolution). Par exemple :
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Un intervalle de quinte juste (Do-Sol) est perçu comme consonant et harmonieux.
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Un intervalle de seconde mineure (Do-Ré♭) est perçu comme dissonant et tendu.
Ces distinctions entre consonance et dissonance sont importantes dans la composition musicale, car elles permettent de créer des tensions et des résolutions, donnant un sentiment de mouvement ou de repos dans une pièce musicale.
Dans une octave, il existe 12 intervalles principaux, chacun correspondant à une distance précise en demi-tons. Voici les intervalles allant de l’unisson (où les deux notes sont les mêmes) à l’octave (où la deuxième note est la répétition de la première à une hauteur plus élevée) :
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Unisson (P1) : Les deux notes sont identiques.
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Seconde mineure (m2) : Un demi-ton de différence, comme Do à Ré♭.
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Seconde majeure (M2) : Un ton de différence, comme Do à Ré.
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Tierce mineure (m3) : Trois demi-tons, comme Do à Mi♭.
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Tierce majeure (M3) : Quatre demi-tons, comme Do à Mi.
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Quarte juste (P4) : Cinq demi-tons, comme Do à Fa.
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Triton (TT ou Augmented 4th/Diminished 5th) : Six demi-tons, comme Do à Fa# ou Sol♭ (aussi appelé quarte augmentée ou quinte diminuée).
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Quinte juste (P5) : Sept demi-tons, comme Do à Sol.
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Sixte mineure (m6) : Huit demi-tons, comme Do à La♭.
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Sixte majeure (M6) : Neuf demi-tons, comme Do à La.
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Septième mineure (m7) : Dix demi-tons, comme Do à Si♭.
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Septième majeure (M7) : Onze demi-tons, comme Do à Si.
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Octave (P8) : Douze demi-tons, comme Do à Do à l’octave supérieure.
Ces intervalles sont universels, c’est-à-dire qu’ils sont les mêmes quelle que soit la note de départ. Par exemple, une tierce majeure (M3) sera toujours un intervalle de quatre demi-tons, que ce soit entre Do et Mi ou entre Sol et Si. Les intervalles sont essentiels pour comprendre l'harmonie musicale, car ils forment la base des accords (comme les triades, formées par des empilements de tierces) et des gammes (qui sont définies par des successions d'intervalles).
Les triades sont les accords de base en musique, constitués de trois notes distinctes. Ces accords sont formés en empilant des tierces (des intervalles de trois notes). Il existe quatre types principaux de triades en fonction des intervalles qui les composent : accord majeur, mineur, augmenté et diminué.
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Accord majeur (1-3-5) : Il est construit en empilant une tierce majeure (intervalle de quatre demi-tons) suivie d'une tierce mineure (intervalle de trois demi-tons). Par exemple, l'accord de Do majeur est composé des notes Do, Mi et Sol.
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Accord mineur (1-b3-5) : Il est construit en inversant les intervalles par rapport à l’accord majeur, avec une tierce mineure suivie d'une tierce majeure. L'accord de Do mineur contient les notes Do, Mi♭ et Sol.
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Accord diminué (1-b3-b5) : Cet accord est formé par deux tierces mineures successives, ce qui crée une sonorité plus tendue et dissonante. L’accord de Do diminué est constitué des notes Do, Mi♭ et Sol♭.
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Accord augmenté (1-3-#5) : Il est formé par une tierce majeure suivie d'une tierce majeure, ce qui produit une sonorité tendue mais différente de l’accord diminué. L’accord de Do augmenté est composé des notes Do, Mi et Sol#.
Les triades sont fondamentales car elles forment les blocs de construction de la musique. Elles sont à la base de nombreuses progressions d'accords, que ce soit dans la musique classique, pop, jazz ou électronique. Ces accords peuvent être enrichis avec des extensions (comme des 7e ou 9e) pour créer des sons plus complexes.
Les tétrades sont des accords qui contiennent quatre notes, ce qui les rend plus riches que les triades. En ajoutant une septième (un intervalle de septième) à une triade, on obtient une tétrade. Voici les quatre types principaux de tétrades :
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Accord majeur 7 (1-3-5-7) : Il est formé en ajoutant une septième majeure (intervalle de onze demi-tons) à un accord majeur. Par exemple, Do majeur 7 (Cmaj7) est composé de Do, Mi, Sol et Si.
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Accord mineur 7 (1-b3-5-b7) : Il ajoute une septième mineure (intervalle de dix demi-tons) à un accord mineur. Par exemple, Do mineur 7 (Cm7) est composé de Do, Mi♭, Sol et Si♭.
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Accord de dominante 7 (1-3-5-b7) : Il est basé sur un accord majeur auquel on ajoute une septième mineure. Cet accord est très courant dans les progressions d'accords tonales car il crée une tension qui demande une résolution. L’accord de Do7 (C7) est formé par Do, Mi, Sol et Si♭.
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Accord mineur majeur 7 (1-b3-5-7) : Cet accord combine une tierce mineure et une septième majeure, créant une tension unique. Par exemple, Do mineur majeur 7 (CmM7) est composé de Do, Mi♭, Sol et Si.
Les tétrades sont très fréquentes dans le jazz, la musique classique moderne et la musique pop pour enrichir les textures harmoniques. Elles permettent de créer des sons plus sophistiqués et plus profonds que les triades simples.
Les accords enrichis vont au-delà des tétrades en ajoutant des intervalles supplémentaires comme la 9e, la 11e, ou la 13e. Ils sont utilisés pour complexifier les harmonies et apporter de nouvelles couleurs à la musique.
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Accord de neuvième (9) : C'est un accord auquel on ajoute une neuvième (une octave plus une seconde). Par exemple, Do mineur 9 (Cm9) est composé de Do, Mi♭, Sol, Si♭, et Ré (qui est la 9e).
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Accord de onzième (11) : Il ajoute une onzième (une octave plus une quarte). Par exemple, Do mineur 11 (Cm11) est composé de Do, Mi♭, Sol, Si♭, Ré et Fa (qui est la 11e).
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Accord de treizième (13) : Il inclut une treizième (une octave plus une sixte). Par exemple, Do mineur 13 (Cm13) comprend Do, Mi♭, Sol, Si♭, Ré, Fa et La (qui est la 13e).
Les accords enrichis sont souvent utilisés dans des contextes plus avancés, comme le jazz ou certaines musiques électroniques, pour ajouter des nuances, des tensions et des couleurs à l’harmonie. Cependant, ils doivent être utilisés avec parcimonie, car l’ajout de trop de notes dans un accord peut rapidement rendre le son "chargé" ou brouillon.
Ces trois types d'accords (triades, tétrades, et accords enrichis) constituent les fondements de la musique harmonique. Les triades apportent les bases simples, les tétrades enrichissent avec des nuances, et les accords enrichis permettent des variations infinies dans la composition, offrant une grande diversité sonore.
Dans la musique occidentale, il existe une multitude de gammes, mais quatre d’entre elles sont fondamentales et servent de base à la majorité des compositions. Ces quatre gammes sont : la gamme majeure, la gamme mineure naturelle, la gamme mineure harmonique, et la gamme mineure mélodique.
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Gamme majeure : La gamme majeure est l'une des plus utilisées dans la musique tonale. Elle est construite à partir d'une suite d'intervalles spécifiques : ton, ton, demi-ton, ton, ton, ton, demi-ton. Par exemple, dans la gamme de Do majeur, les notes sont Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, Do. Cette gamme est souvent perçue comme joyeuse, lumineuse et harmonieuse.
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Gamme mineure naturelle : La gamme mineure naturelle est l'une des gammes mineures de base. Elle est formée à partir de la relative mineure de la gamme majeure, c'est-à-dire qu'elle utilise les mêmes notes mais commence sur la sixième note de la gamme majeure (appelée tonique relative). Par exemple, la gamme de La mineur naturel (relative mineure de Do majeur) utilise les mêmes notes que Do majeur : La, Si, Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La. Elle est souvent associée à une émotion plus sombre, mélancolique ou introspective.
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Gamme mineure harmonique : Cette gamme est très similaire à la gamme mineure naturelle, à la différence près que la septième note est élevée d'un demi-ton, créant une septième majeure. Par exemple, dans la gamme de La mineur harmonique, les notes sont : La, Si, Do, Ré, Mi, Fa, Sol#, La. La tension créée par la septième majeure (Sol# dans ce cas) donne à cette gamme un son plus dramatique et plus tendu, souvent utilisé dans des passages qui nécessitent un sentiment de résolution puissante, notamment dans les cadences classiques.
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Gamme mineure mélodique : La gamme mineure mélodique a une structure unique, car elle diffère selon qu’elle est jouée en montant ou en descendant. En montant, elle suit cette série d’intervalles : ton, demi-ton, ton, ton, ton, ton, demi-ton. Par exemple, pour La mineur mélodique, les notes sont : La, Si, Do, Ré, Mi, Fa#, Sol#, La. En descendant, elle reprend la structure de la gamme mineure naturelle, avec un Sol naturel et un Fa naturel au lieu de Sol# et Fa#. Elle est souvent utilisée dans des contextes plus avancés et permet des mélodies riches et complexes.
La gamme majeure est l’une des structures les plus importantes en musique tonale. Elle est composée de sept degrés (notes) séparés par une série d’intervalles précis : ton, ton, demi-ton, ton, ton, ton, demi-ton.
Voici un exemple avec la gamme de Do majeur :
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Do (tonique)
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Ré (seconde majeure) - 1 ton au-dessus de Do
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Mi (tierce majeure) - 2 tons au-dessus de Do
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Fa (quarte juste) - 2 tons + 1 demi-ton au-dessus de Do
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Sol (quinte juste) - 3 tons + 1 demi-ton au-dessus de Do
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La (sixte majeure) - 4 tons + 1 demi-ton au-dessus de Do
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Si (septième majeure) - 5 tons + 1 demi-ton au-dessus de Do
La gamme majeure sert de référence pour beaucoup d'autres structures musicales. Les accords diatoniques (accords construits à partir des notes d'une gamme) sont formés en utilisant les notes de la gamme majeure. En Do majeur, par exemple, les accords seront Do majeur, Ré mineur, Mi mineur, Fa majeur, Sol majeur, La mineur, et Si diminué.
Cette gamme est utilisée pour composer une grande variété de styles musicaux. Chaque degré de la gamme a son propre rôle fonctionnel dans la progression d'accords, créant une tension ou une résolution selon son utilisation.
Les gammes majeures et mineures naturelles sont étroitement liées par ce que l'on appelle la relation tonique relative. Chaque gamme majeure a une relative mineure qui utilise exactement les mêmes notes mais commence sur une autre tonique, située un intervalle de tierce mineure en dessous de la tonique majeure.
Par exemple, pour la gamme de Do majeur (Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, Do), sa relative mineure est La mineur naturel (La, Si, Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La). Les deux gammes contiennent les mêmes notes, mais leur centre tonal est différent :
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Dans Do majeur, la note Do est le point de gravité autour duquel les autres notes gravitent, ce qui donne une tonalité plus lumineuse et résolue.
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Dans La mineur naturel, c’est la note La qui devient le centre tonal, ce qui change totalement l’ambiance et donne à la musique un caractère plus sombre et introspectif.
Cette relation tonale est essentielle dans la composition car elle permet de passer facilement d’une tonalité majeure à sa relative mineure et vice-versa. Cela enrichit les progressions d’accords et permet de jouer avec les émotions dans une pièce musicale.
L’harmonisation d’une gamme consiste à construire des accords à partir de chaque note de la gamme, tout en respectant les intervalles et les notes qui composent cette gamme. Cela permet de créer une suite d’accords cohérente qui peut être utilisée dans des progressions musicales.
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Pour harmoniser une gamme, on part de chaque note de la gamme et on empile des tierces pour former des accords. Par exemple, dans la gamme majeure de Do (Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si), on va empiler les tierces à partir de chaque note pour former des triades :
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Do (1er degré) → Do, Mi, Sol → Do majeur
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Ré (2e degré) → Ré, Fa, La → Ré mineur
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Mi (3e degré) → Mi, Sol, Si → Mi mineur
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Fa (4e degré) → Fa, La, Do → Fa majeur
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Sol (5e degré) → Sol, Si, Ré → Sol majeur
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La (6e degré) → La, Do, Mi → La mineur
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Si (7e degré) → Si, Ré, Fa → Si diminué
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Chaque accord correspond à un degré de la gamme, et ces degrés sont numérotés de I à VII en fonction de leur position dans la gamme. L’harmonisation permet de comprendre quels accords sont disponibles dans une tonalité donnée, et ces accords peuvent être utilisés pour créer des progressions d’accords. Par exemple, dans la tonalité de Do majeur, les accords les plus utilisés sont Do majeur, Fa majeur, Sol majeur et La mineur.
L'harmonie fonctionnelle est une méthode d’analyse et de composition musicale qui attribue une fonction spécifique à chaque accord d’une gamme. En d’autres termes, chaque accord remplit un rôle particulier dans une progression d’accords, en fonction de sa position dans la gamme.
Il existe trois principales fonctions harmoniques :
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Tonalité (Tonique) : L'accord de tonique est généralement construit sur le premier degré de la gamme. Il représente le point de stabilité et de repos dans une progression. Par exemple, en Do majeur, l’accord de Do (I) est la tonique.
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Sous-dominante : La fonction de sous-dominante est généralement remplie par l’accord construit sur le quatrième degré (IV) ou le deuxième degré (II). Ces accords préparent généralement le passage vers la dominante. Dans une progression en Do majeur, Fa majeur (IV) ou Ré mineur (II) remplissent cette fonction.
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Dominante : L’accord de dominante est construit sur le cinquième degré (V) et crée une tension qui demande une résolution vers la tonique. Par exemple, l’accord de Sol majeur (V) dans la tonalité de Do majeur est une dominante. Lorsque la dominante est suivie par la tonique (V → I), cela crée un sentiment de résolution, ce qui est un élément clé dans la musique tonale.
Les autres degrés de la gamme, comme le troisième degré (III) et le sixième degré (VI), ont souvent une fonction de tonique bis. Ils apportent une couleur différente tout en jouant un rôle similaire à celui de la tonique, mais avec moins de puissance. Par exemple, en Do majeur, La mineur (VI) est un accord souvent utilisé comme alternative à la tonique.
L’harmonie fonctionnelle est cruciale pour comprendre comment organiser les accords dans une progression musicale et comment créer des tensions et résolutions qui donnent à la musique son dynamisme.
Les renversements d'accords permettent de jouer un même accord avec une note différente à la basse. Cela change la sonorité de l’accord tout en conservant son identité harmonique. Chaque triade (accord à trois notes) peut être jouée de trois façons différentes : à l’état fondamental, au premier renversement, et au deuxième renversement.
Prenons l'exemple de l’accord de Do majeur (Do, Mi, Sol) :
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État fondamental : Do est à la basse, l'accord se joue Do-Mi-Sol.
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Premier renversement : Mi est à la basse, l'accord se joue Mi-Sol-Do.
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Deuxième renversement : Sol est à la basse, l'accord se joue Sol-Do-Mi.
Pourquoi utiliser les renversements ?
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Les renversements apportent des couleurs harmoniques différentes. Même si l’accord reste le même, le fait de changer la note la plus basse modifie la perception sonore de l’accord.
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Ils permettent de conduire les voix de manière plus fluide. Dans une progression d’accords, utiliser des renversements aide à réduire les mouvements brusques entre les accords, en gardant certaines notes communes aux accords successifs. Cela permet d’éviter les sauts trop importants et de rendre la progression plus douce.
La conduite des voix est le principe qui consiste à déplacer les notes des accords de manière à minimiser les mouvements entre chaque accord, en conservant des notes proches. Cela aide à rendre les enchaînements d'accords plus fluides et harmonieux.
Exemple de progression en Do majeur avec renversements :
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Do (État fondamental) → Fa (premier renversement) → Sol (deuxième renversement) → Do (premier renversement). Ici, les renversements permettent de limiter les déplacements des doigts sur le clavier ou la guitare et de garder un flux harmonique cohérent.
Les renversements et la conduite des voix sont des outils puissants pour les compositeurs et musiciens. Ils permettent d’ajouter de la variété et de raffiner les progressions sans changer la structure de base des accords. Cela aide également à créer des arrangements plus riches et plus intéressants, que ce soit dans la musique classique, jazz, pop ou électronique.
"Don't Worry Be Happy" - Harmonica C - (version 2020)
Salut à tous ! Aujourd'hui, je vous propose une nouvelle leçon pour apprendre à jouer le célèbre morceau "Don't Worry Be Happy" à l'harmonica. Vous connaissez certainement cette chanson, elle est parfaite pour ceux qui débutent et souhaitent s’amuser avec un morceau emblématique.
Pour cette leçon, je me suis inspiré d'une tablature que j’ai transformée en partition grâce à Musescore. Vous pouvez suivre cette leçon en utilisant un harmonica accordé en Do. Dans ce guide, je vais vous expliquer comment jouer les accords et la mélodie. Allez, c’est parti !
- Introduction : Leçon sur "Don't Worry Be Happy"
- Les accords à l'harmonica
- Do majeur et Ré mineur : Les bases
- Le rythme des accords
- Apprendre la mélodie
- Jouer la mélodie à vitesse normale
- Travailler la mélodie au ralenti
- Conclusion : Jouer le morceau complet
1. Introduction : Leçon sur "Don't Worry Be Happy"
Si vous avez toujours voulu jouer ce morceau à l'harmonica, cette vidéo est faite pour vous ! J’ai transformé une ancienne tablature en partition, ce qui rend l’apprentissage encore plus accessible. Pour cette leçon, j’utilise un harmonica en Do, et je vais vous montrer comment jouer à la fois les accords et la mélodie de "Don't Worry Be Happy".
2. Les accords à l'harmonica
Dans ce morceau, il n’y a que deux accords à connaître, ce qui le rend idéal pour les débutants. Voici comment les jouer :
- Do majeur : Soufflez dans les trous 4, 5, et 6 de votre harmonica en même temps.
- Ré mineur : Aspirez dans ces mêmes trous (4, 5, 6).
C'est aussi simple que ça ! Et vous n'avez pas besoin de bouger l'harmonica latéralement dans votre bouche, ce qui facilite grandement les choses.
Une partie essentielle du morceau est le rythme. Je vais vous montrer comment jouer les accords de manière rythmée pour donner du dynamisme à la chanson. Le découpage est assez simple :
- La première mesure commence avec un silence sur le premier temps.
- Sur le deuxième temps, on joue deux croches, puis un autre silence sur le troisième temps.
- Enfin, on joue deux autres croches sur le quatrième temps.
Ce schéma se répète quatre fois pour l’accord de Do majeur. Ensuite, vous ferez la même chose pour l’accord de Ré mineur, mais cette fois-ci, on le répète huit fois. Cela vous donne une structure rythmique claire pour la base du morceau.
En résumé, voici ce que vous devez faire :
- Jouez l’accord de Do majeur quatre fois.
- Jouez l’accord de Ré mineur huit fois.
3. Apprendre la mélodie
Maintenant que vous maîtrisez les accords, passons à la mélodie. Dans la vidéo, je commence par jouer la mélodie à vitesse normale pour que vous puissiez entendre le morceau dans son ensemble. C’est toujours bon d’avoir une idée du résultat final avant de commencer à décomposer chaque partie.
Pour que vous puissiez bien suivre, je ralentis ensuite la mélodie et je la rejoue plus lentement. Cela permet de bien comprendre chaque note et de vous entraîner à votre propre rythme.
Prenez votre temps à cette étape. N’hésitez pas à jouer la mélodie encore et encore jusqu'à ce que vous vous sentiez à l’aise. Une fois que vous la maîtrisez, vous pourrez facilement la combiner avec les accords.
4. Conclusion : Jouer le morceau complet
À ce stade, vous devriez être en mesure de jouer les accords et la mélodie séparément. Maintenant, il est temps de les réunir pour jouer le morceau complet ! Je vous montre comment tout mettre ensemble dans la vidéo, et vous verrez, ça sonne super bien !
C’est toujours gratifiant de voir un morceau prendre forme, surtout quand il est aussi connu que "Don't Worry Be Happy". Avec un peu de pratique, vous allez impressionner vos amis en jouant ce morceau à l'harmonica.
- Prenez votre temps : Ne vous précipitez pas, surtout sur la mélodie. Apprenez-la lentement avant de jouer à pleine vitesse.
- Soyez régulier : La pratique quotidienne, même de courtes sessions, est la clé pour progresser à l'harmonica.
- Amusez-vous ! : L’harmonica est un instrument fait pour s’amuser. Ne vous mettez pas trop de pression.
J’espère que cette leçon vous a plu ! Si vous avez des questions ou des suggestions pour de futures vidéos, n’hésitez pas à les laisser en commentaire. À bientôt pour de nouvelles leçons, et surtout, continuez de ne pas vous inquiéter et d’être heureux en jouant de la musique !
Les valses de Vienne - François Feldman – Harmonica B
à la demande Jean-Pierre, membre premium, les membres premium peuvent retrouver la tablature de cette magnifique chanson, dans la rubrique :
Les Valses de Vienne est une chanson écrite par Jean-Marie Moreau, composée et interprétée par François Feldman et figurant sur l'album Une présence. Elle sort le 23 novembre 1989 en tant que deuxième single de l'album.
"Les Valses de Vienne", c’est l’histoire d’un titre dont un tel succès n’était pas attendu. Pourtant tous les ingrédients étaient bel et bien présents depuis le départ. À l’écriture, François Feldman collabore avec Jean-Marie Moreau. Pour l’arrangement sonore, avec son arrangeur attitré Thierry Durbet. C’est d’ailleurs à lui que reviennent les honneurs pour la partie violons du titre. Enfin, le mixage a été réalisé par Dominique Blanc-Francard, un ingénieur du son et producteur de musique très connu dans l’Hexagone. Il est même reconnu au-delà des frontières françaises puisqu’il a travaillé pour Elton John, le groupe Pink Floyd, Cat Stevens et même David Bowie. Le succès est retentissant dès la sortie du 45 tours. En France, il est numéro 1 au top 50 pendant plus d’un mois et devient disque d’or quelques mois plus tard, en 1989. Dans la francophonie, la chanson fait aussi sensation. Au Québec, elle est en haut des charts pendants plusieurs semaines.